#. Eloge de la folie
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 Too much that time cannot erase #.PV

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MessageSujet: Too much that time cannot erase #.PV   Too much that time cannot erase #.PV EmptyVen 3 Juil - 22:28

    Le cours de Potions venait de toucher à sa fin ; de même que la journée de cours. Une heure de cours ancrée dans une routine dont tous les élèves désespéraient de sortir un jour. Rogue était d’une humeur de chien ces derniers temps, encore qu’un chien, même le plus terrible, eût été plus agréable à fréquenter que la chauve-souris des cachots. Il prenait un plaisir malsain à rabaisser les élèves et ses remarques étaient plus acerbes que jamais. Personne ne connaissait exactement la cause de cette mauvaise humeur, mais tous espéraient en revanche que cela se calmerait. Les nerfs des premières années lâchaient, Evan avait entendu un groupe de jeunes Poufsouffles se plaindre des cours qui les terrorisaient. C’était une véritable délivrance chaque fois que la sonnerie retentissait pour annoncer la fin de l’heure. Serrant la main d’Eileen dans la sienne, le jeune homme se faufila à travers la masse d’élèves dont s’élevait un brouhaha qui se répercutait sur les murs des cachots, et mena sa petite-amie à travers le dédale de couloirs pour rejoindre le hall d’entrée. L’atmosphère des sous-sols de Poudlard ne faisait qu’ajouter au lugubre des cours de Rogue, et il avait plus qu’envie de retrouver la lueur du jour. Les jours commençaient doucement à s’allonger, et ils pouvaient désormais profiter plus agréablement des fins d’après-midi.

    « Hey, ça te dit d’aller faire un tour dans le parc ? On pourrait se trouver un coin tranquille pour bosser avant d’aller dîner.. »
    « Hm, vu ton sourire, je suis pas sûre que tu travailleras beaucoup ! »
    « Voyons ‘Leen, tu me connais si mal ? » Sourire hilare.
    « Je te connais si bien, tu veux dire ! »

    Elle avait raison. Il allait s’allonger dans l’herbe et la regarder travailler, sans pouvoir détacher son regard de la jeune femme. Mais il ne toucherait probablement pas aux devoirs qu’il avait à faire… Et finirait par la déconcentrer à son tour. Il se pencha pour l’embrasser légèrement, serra un peu plus sa main au creux de la sienne, et entama avec elle la dernière série de marches pour rejoindre le Hall. Lorsqu’ils y parvinrent, un rayon de lumière se refléta sur le sablier des Gryffondors et le força à détourner les yeux. Autrement, il n’aurait jamais posé le regard sur le couloir menant aux escaliers de Poudlard, et il ne se serait jamais arrêté brutalement en apercevant une silhouette familière. Derrière eux, des élèves le bousculèrent en râlant ; quant à Eileen, elle lui demanda ce qu’il y avait. Il ne répondit pas. Le Poufsouffle sentait son sang pulser à ses tempes. Il avait dû rêver. Tout habitué qu’il était à chercher sa silhouette dans la foule, il l’avait imaginé. Ça n’aurait pas été la première fois…

    « Evan ? Ça va ? » La voix d’Eileen qui ressortait du brouhaha ambiant.

    Il fallait qu’il vérifie. Il serait certainement déçu, mais il le fallait.

    « Evan ! »
    « Je… » Son regard ne quittait pas l’endroit où il croyait l’avoir aperçu. « J’ai quelque chose à faire, en fait. On se retrouve dans la Grande Salle pour dîner. »

    Il posa enfin les yeux sur elle, esquissa un sourire. Déposa un baiser sur ses lèvres, caressa tendrement sa joue, et disparut dans la foule d’élève qui allait et venait dans le Hall, soit pour aller vers les étages, soit pour aller dans le parc. Il se mit à courir, serrant la lanière de son sac passé à son épaule, espérant le rattraper. Rattraper un fantôme ? La belle affaire ! C’était ridicule… Et Eileen lui en voudrait. Pourtant, il ne voulait ni ne pouvait faire demi-tour. Il fut forcé de s’arrêter à un palier, attendant que les escaliers ne se remettent en place, et leva la tête avec l’espoir de l’apercevoir, encore. Il crut voir quelqu’un, mais ç’aurait pu être n’importe qui du château. Impossible de le dire… mais il n’y avait de toute manière qu’un seul endroit où il irait vérifier. Un seul endroit où il pourrait, peut-être, le retrouver, s’il s’avérait qu’il n’avait pas eu d’hallucination. Il n’attendit même pas que les escaliers soient stables et s’élança de nouveau, montant les marches quatre à quatre, hors d’haleine mais incapable de s’arrêter pour reprendre son souffle. Godric, Salazar, Rowena et Helga réunis, qu’il n’ait pas une fois de plus rêvé. Qu’il ait vraiment vu… Il arriva enfin à la tour d’astronomie et ouvrit la porte à la volée. L’air frais lui griffa le visage, rougissant ses joues. Son regard cobalt erra partout, avec l’empressement de celui qui a attendu des mois à espérer voir ce jour venir.

    Personne. Seule sa respiration saccadée brisait le silence ; normal, puisqu’il n’y avait personne. A part lui, et ses fantômes. Il déglutit péniblement, et ses jambes refusèrent de faire demi-tour. Au contraire, elles continuèrent d’avancer, et la lourde porte en chêne se referma derrière lui dans un claquement sec. Personne… Il laissa son sac glisser de son épaule et tomber au sol ; il ne sembla même pas s’en rendre compte et s’approcha du bord, observant le paysage qui s’offrait à lui sans vraiment le voir. Une fois de plus, il s’était laissé avoir. Une fois de plus… Personne. Un rire sec et désabusé s’échappa de ses lèvres, et l’une de ses mains vint s’enfouir dans ses mèches brunes. Idiot. S’il l’avait vu… s’il l’avait vu chercher sa silhouette dans la foule, s’il l’avait vu suivre des fantômes qui n’existaient même pas… Il se serait bien moqué de lui.

    « Luke.. » lâcha-t-il dans un souffle inarticulé.

    Incapable de faire demi-tour et de redescendre tous ces étages montés si rapidement, il se retourna et se laissa glisser contre le mur, jusqu’à se retrouver assis sur la pierre froide. Crétin. Personne, évidemment. Il rejeta la tête en arrière pour observer le ciel, mais un mouvement dans un coin de la tour attira son attention. Evander se figea, incapable d’y croire.

    Comment il avait fait pour ne pas le voir, il n’en savait rien. Et c’était bien le cadet de ses soucis à l’instant.

    Il était là.
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Harry Potter
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MessageSujet: Re: Too much that time cannot erase #.PV   Too much that time cannot erase #.PV EmptySam 4 Juil - 0:10

    Luke poussa un soupir de soulagement en entendant la sonnerie retentir. Il se leva d'un bond, attirant l'attention de du reste de la classe, et s'empressa de ranger ses affaires, tout en recopiant d'un coup de baguette les devoirs que Minerva McGonagall venait d'écrire au tableau. Sortilège informulé. C'était qu'il s'était longuement entraîné, pendant ces longs mois passés chez ces cousins. En effet, qu'avait-il d'autre à faire ? Il s'était ennuyé, là-bas, sans compter que le cousin dont il était le plus proche, Nicolas Loaney, était à Poudlard et ne rentrait que pour les vacances. Il avait en effet été hébergé par le frère de Nicolas, un moldu, qui était pourtant très sympathique, même avec les sorciers. Luke le considérait un peu comme son grand-frère... Sauf qu'il n'avait pas pu se résoudre à aborder avec lui sa condition. Car Peter, le frère de Nico, été présent, pendant les vacances où Luke c'était fait mordre. Mais ce dernier n'avait pu se résoudre à aborder ce sujet avec lui. Parce que Peter se sentait coupable sans vraiment comprendre se que tout cela signifiait pour Luke. Et ce dernier n'avait donc pour seul confident, pendant ces interminables "vacances" chez ces cousins, son chien, Snow. Chien qui finalement lui avait été d'une grande aide...

    Mais maintenant que Luke était retourné à Poudlard... Tout était différent. Il passait presque tout son temps libre avec Nico, le seul qui savait vraiment ce qui s'était passé... Mais cela faisait à peine trois jours qu'il était à Poudlard, et déjà il voulait repartir. Il avait tant envie de partir, loin, très loin, pour quitter cette vie misérable qu'il n'avait plus envie de vivre... Il avait tant envie de recommencer et de ne pas accepter la proposition de ces cousins : aller camper pendant les dernières grandes vacances qu'il passerait en tant que collégien... et en tant qu'humain...
    Luke exagérer sûrement. Mais il se sentait si mal au plus profond de son être... Il essayait d'évacuer cette honte et cette culpabilité qui l'avait envahie ce jour maudit... Et pour ça, il rejetait toute sa tristesse sur sa condition... et même sur ses cousins, sur ses parents ou sur ses amis. Il était devenu difficile à vivre, plein de rancoeur et d'amertume. Et beaucoup le regardaient avec tristesse, et même pitié.
    Et ça, il ne le supportait pas. Il ne supportait pas ce regard lourd de sens que les professeurs posaient sur lui. Il ne supportait pas les remarques sarcastiques de Rogue qui, par le plus grand des malheurs, était au courant et qui s'acharnait sur lui encore plus que d'habitude. Il ne supportait pas le cours que le professeur de Potion leur avait donné, l'avant veille. Parce que Remus Lupin s'était absenté. Et Luke aussi. Seulement, Luke avait été là pour le cours de DCFM, pas comme le Professeur Lupin. Luke avait été là pour le cours que Severus Rogue avait donné sur les loups-garous. Un cours qu'ils avaient déjà vu plusieurs années auparavant, mais que Severus Rogue c'était fait un plaisir de ressortir, sous le regard haineux de Luke...

    « Hey ! Fait attention ! »

    Luke se rattrapa de justesse à la rampe des escaliers. C'était un Serpentard qui l'avait bousculé, volontairement, bien entendu. Un Serpentard de 7ème année. Luke regarda autour de lui, clignant des yeux. Il était arrivé au Rez-de-Chaussée. pourquoi ? Pourquoi était-il descendu ? De toute façon, il ne savait pas où aller. Mais la foule d'étudiants qui se massait devant les portes de la Grande Salle le dissuada de continuer. Il avait besoin de prendre l'ai. De réfléchir. Et sous les yeux étonnés des quelques élèves qui avaient assisté à son altercation avec le Serpentard, il fit volte face et remonta les escaliers, essayant d'échapper aux troupeaux élèves qui descendaient dans le parc, profiter des derniers rayons de soleil. Mais lui voulait monter. Il voulait respirer, sentir l'air frais envahir ses poumons, sentir le vent lui fouetter le visage.
    Il avait toujours aimé la Tour d'Astronomie. C'était son refuge. De là-haut, il pouvait voir le ciel, le lac, la forêt, le parc... tout. Et là-hait, il se retrouvait entièrement. Oubliés les inquiétudes, les regrets, les peines, les soucis... Là-haut, il oubliait tout, et il retrouvait Luke Leonhart, le gosse de douze ans qui s'éclatait dans les couloirs de Poudlard en compagnie de Sibyl et Evan... Evan... Il ne lui avait pas parlé. Il ne le voulait pas. Il n'en avait pas le courage. Il l'avait entraperçu de temps en temps, au détour d'un couloir et avait immédiatement fuit dans la direction opposée. Et Evan ne l'avait pas vu. Car sinon, il se serait empressé de le suivre. A moins qu'il lui en veuille tellement que... mais Luke n'arrivait pas à penser à cette éventualité.

    Voilà, il était arrivé. La Tour d'Astronomie. Il ouvrit la grosse porte en chêne qui se referma brusquement derrière lui, après qu'il soit passé. Il s'approcha du bord, de façon à voir le parc et les étoiles. Puis, sans s'en rendre compte, il se décala, pour finalement se blottir dans un coin, contre le mur de la Tour. Avait-il fait cela pour se protéger de l'inconnu qui allait bientôt arriver ? Car oui, il l'avait senti. Depuis qu'il était loup-garou, ses sens s'étaient développés. Autant sa puissance physique, sa souplesse et son agilité que son ouïe, son odorat ou sa vue. Et il avait senti que quelqu'un approcher.

    Il aurait pourtant dû reconnaître son odeur. Il aurait pourtant dû le reconnaître. Mais il l'avait pris pour un parfait inconnu. Pour un simple gars venant admirer les étoiles. Il avait cru que cette rencontre serait sans importance. Et il s'était trompé. Il n'avait pas reconnu Evander.
    Luke se retourna une demi-seconde avant qu'Evan ouvre la porte, se calant un peu plus contre le mur. et puis la porte s'ouvrit brusquement sur un garçon de Poufsouffle qu'il aurait reconnu entre mille. La porte s'ouvrit sur un Evander Connor haletant et perdu, qui cherchait apparemment quelqu'un de son regard colbat.
    Luke ne bougea pas. Mais son coeur manqua un battement. Puis il se mit a accélérer. Son regard suivit Evan, quand celui-ci s'approcha doucement du bord. Il entendit le souffle pourtant imperceptible de celui qui avait était son meilleur ami. Une larme coula doucement sur sa joue. Et il l'essuya d'un mouvement du bras.

    Ce geste, il le regretta immédiatement. Evander, maintenant assis contre le mur, tourna immédiatement la tête. Puis il se figea. Luke aussi. Les deux amis se fixaient, et Luke ne pouvait détacher son regard de celui d'Evan. Il murmura doucement.

    « Evan... »
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MessageSujet: Re: Too much that time cannot erase #.PV   Too much that time cannot erase #.PV EmptySam 4 Juil - 1:11

    Il était là.

    C’était la seule pensée cohérente que l’esprit d’Evan parvenait à former. Il était là, Luke. Tout semblait prendre sens, désormais. Les regards compatissants de ses camarades, les murmures sur son passage tout au long de la journée. Tout autant de signes qu’il avait ignorés, simplement parce qu’il préférait ne pas accorder d’importance à la bêtise humaine et à l’indiscrétion des gens. Des signes qui auraient pourtant pu lui annoncer son retour. Depuis quand ? Depuis combien de temps était-il revenu ? Pourquoi ? Plus ces questions tournoyaient dans son crâne, moins il y accordait d’importance. Il s’en fichait éperdument, à vrai dire. Il était revenu, c’était le plus important. Quand, où, comment, pourquoi, qui s’en souciait ? Ce n’étaient que des détails… des détails futiles. Il n’avait pas rêvé, cette fois, il l’avait bel et bien vu, et suivi. Et ils étaient là, sur cette tour d’astronomie, tous les deux. Comme avant. Un peu…

    Le Poufsouffle réalisa qu’il avait retenu sa respiration. Comme si le simple fait d’expirer avait pu faire disparaître Luke, apparition fragile et éphémère sortie tout droit de l’esprit d’Evander. Lentement, il chassa l’air contenu dans ses poumons, fermant les yeux. Avec cette crainte de les rouvrir pour constater qu’il n’était plus là. Mais, lorsqu’il souleva de nouveau les paupières, la silhouette recroquevillée du Gryffondor était toujours là, et aucun ne semblait en mesure de détacher son regard de l’autre. Les mots ne venaient pas, il avait beau chercher quoi dire, rien ne lui paraissait suffisamment pertinent pour qu’il fît l’effort de desserrer les mâchoires. Et ça, il n’était pas certain de le pouvoir de toute manière. Ce fut Luke qui brisa le silence, dans un murmure.

    « Evan… »

    L’avait-il entendu, quelques secondes auparavant, lorsqu’il avait soufflé son prénom ? Comme une prière formulée des milliers de fois, une litanie sans fin qui aurait enfin obtenu une réponse. Luke. Il aurait aimé croire que non, mais il avait un loup face à lui, un loup dont les sens s’étaient certainement aiguisés depuis des mois. Le visage du Poufsouffle ne devait pas exprimer grand chose en cet instant. Stoïque, il ne savait pas quoi faire. Il avait imaginé des centaines de fois leurs retrouvailles, mais jamais ainsi. Pas de manière aussi… inattendue. Et il ne savait comment réagir. Se lever, s’avancer, le serrer contre lui ? Et s’il prenait la fuite ? Faire de l’humour ? Il n’arrivait déjà pas à lui dire bonjour… Il faudrait pourtant bien finir par faire ou dire quelque chose. Certes, Evan n’avait jamais été un véritable moulin à paroles, mais il avait toujours su trouver les mots justes. Là, il lui semblait qu’il n’en existait aucun. Aucun mot n’aurait su convenir à cette situation là. En un sens, c’était particulièrement frustrant.

    Comme un automate, le Poufsouffle se releva et s’avança vers le Gryffondor. Combla la distance qui les séparait ; distance si infime et ridicule comparée à celle qui avait été maintenue entre eux ces derniers mois. Pas une fois il ne le quitta des yeux, incapable de le lâcher du regard. Puis, une fois devant lui, il resta là à le fixer, le dominant de toute sa hauteur, pour finalement lui tendre une main et l’aider à se relever. Une main tendue depuis bien longtemps, qui ne rencontrerait peut-être plus que du vide, ce soir-là. Un sourire vint relever le coin de ses lèvres.

    « Salut, louveteau. »

    Son ton était légèrement moqueur, amical. Affectueux. Rendu d’autant plus étrange à écouter par le fait que sa gorge était sèche et nouée par l’émotion. Une fois que Luke fut debout, il conserva sa main dans la sienne, ne pouvant se résoudre à la lâcher. Au contraire, d’un geste soudain, il l’attira à lui sans lui demander son avis et l’enferma dans une étreinte fraternelle. Se raccrochant à lui comme un noyé se serait raccroché à sa bouée de sauvetage, parce que pour la première véritable fois depuis l’été dernier, il lui semblait qu’il regagnait enfin la surface, et qu’il pouvait respirer. Qu’il ne se débattait plus dans des eaux profondes et glaciales.

    « Crétin, » lâcha-t-il dans un murmure étouffé par le tissu de la chemise de Luke. « Ça fait combien de temps que tu m’évites, hein ? Combien de temps que t'es revenu sans oser venir me voir ? »

    Il expira longuement, la respiration hachée. Il ne pleurerait pas. Non…
    S’écartant légèrement, il posa son front contre celui de son ami. Un geste qu’ils avaient habituellement lorsque l’un ou l’autre perdait le contrôle et devait se calmer. Là, Evan ne savait pas si c’était Luke qu’il désirait apaiser, ou lui-même. Peut-être les deux. Etait-ce lui qui se raccrochait désespérément à Luke, ou Luke qui ne pouvait se résoudre à le lâcher ? Aucune importance. Ça revenait au même, au fond.

    « Tu restes ? »

    Cette question là, en revanche, était la plus importante. Il ne le laisserait pas repartir, plus jamais. Plus jamais ces longs mois à espérer un signe, plus jamais ces lettres qui partaient pour revenir sans réponse. Il irait le ligoter au fond des cachots s’il le fallait, mais il ne le laisserait pas s’enfuir de nouveau.
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Harry Potter
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MessageSujet: Re: Too much that time cannot erase #.PV   Too much that time cannot erase #.PV EmptySam 4 Juil - 15:12

Spoiler:

    Evan... Il était là.

    Luke ne pouvait lever les yeux du Poufsouffle. Son ami était tout aussi figé que lui. Son visage n'exprimait rien, tout comme celui de Luke. Mais le Gryffondor savait ce que son ami ressentait. Surprise. Joie. Peur. Inquiétude. Et surtout, il ne savait pas quoi faire. Luke non plus. Alors il resta là, recroquevillé contre le mur, les genoux serrés contre sa poitrine. Pitoyable. Mais ça n'avait pas d'importance. A cet instant, il n'y avait qu'Evan. Evan, qui s'était levé et qui marchait dans sa direction. Evan qui, arrivé devant lui, lui tendit la main. Luke tressailli. Depuis combien de temps ne l'avait-il pas touché ? Longtemps. Bien trop longtemps. Mais il n'avait pas la force de lever le bras. Il ne savait pas à quoi s'attendre de la part d'Evan. Et il n'avait pas la force de lever le bras.

    « Salut, louveteau. »

    Un mince sourire étira les lèvres de Luke. Les paroles d'Evan avaient retentit à ses oreilles comme un encouragement. Le Gryffondor leva son bras et posa sa main dans celle d'Evan. Celui-ci le releva sans effort. Il faut dire que Luke n'avait que très peu mangé depuis... depuis les dernières vacances d'été. Le moment qui suivit fut... magique.
    Luke n'avait aucune envie de lâcher la main d'Evan. Et heureusement, son ami n'avait apparemment pas l'intention de la lâcher. Il l'attira plutôt à lui, et l'étreignit. Une étreinte fraternelle, qui voulait tout dire aux yeux de Luke. Et alors qu'Evan s'accrochait désespérément à sa chemise, le Gryffondor referma les bras sur son ami.

    « Crétin, » entendit Luke, les larmes aux yeux. « Ça fait combien de temps que tu m’évites, hein ? Combien de temps que t'es revenu sans oser venir me voir ? »

    Luke repoussa un peu Evan, alors que son ami lui-même se reculait. Et Luke posa son front sur celui d'Evan. Ou peut-être que c'était Evan qui avait posé son front sur le sien ? Mais il s'en contre fichait au fond... Le plus important était qu'ils étaient là, tous les deux. Ensembles.
    Même les questions d'Evan n'étaient pas importantes. Questions futiles auxquelles il n'était pas obligé de répondre, il le savait. Son ami voulait juste parler. Et lui aussi. Lui aussi avait besoin de prononcer un mot. Ou deux. Mais il avait besoin de parler.

    « Je.. Je suis là depuis une semaine, » souffla-t-il d'une voix rauque et tremblante.

    « Tu restes ? »

    Ils étaient toujours front contre front quand Evan posa la question. Cette question sans réponse pour lui. Car il ne savait pas. Il ne savait pas encore ce qu'il allait faire. Et il se demanda ce qu'il allait dire à Evan. Il ne pouvait pas lui mentir. Son ami le saurait et puis... de toute façon, il n'y arriverai pas. Parce que mentir à Evan... Il n'avait jamais réussi. Comme son ami n'avait jamais réussi à lui mentir. Alors il fit ce le plus raisonnable. Il dit la vérité.

    « Je ne sais pas. »

    Une réponse certes décevante, mais qui, au moins, avait l'avantage d'être franche. Mais maintenant Luke ne savait plus quoi faire. Il savait pourtant qu'il devait s'expliquer avant qu'Evan ne li saute au cou. Alors il s'expliqua. Les mots sortirent seul de sa bouche, sans qu'il ne puisse les retenir, sans qu'il n'est besoin de les préparer.

    « D'abord, écoute-moi, avant de faire de me sauter au cou, » souffla-t-il, un sourire aux lèvres. « Cette semaine à Poudlard a été l'une des pires que j'ai passé dans ce château. Et pas parce que tu n'étais pas avec moi. Enfin... Si, il y a un peu de ça. Mais ce n'est pas tout. Je... Je ne supporte plus les regards interrogatifs de mes amis, ceux soupçonneux des Serpentards ou de certaines personnes que je n'apprécie pas. Je ne supporte plus les regards compréhensifs des Professeurs qui croient savoir, mais qui ne savent en faites, rien. Je ne veux plus que Rogue ne me fasse une remarque sur ma condition, ni qu'il me refasse le coup d'un cours sur les loups-garous quand il remplace Lupin en DCFM. J'en ai marre des regards pleins de pitié de McGonagall ainsi que ceux compréhensifs de Dumbledore ! Je ne le supporte plus et je ne vais pas tenir longtemps avant de craquer... »

    Une tirade. Un aveu. Voilà, il lui avait tout dit. Il tomba au sol. Le pire était qu'il ne voulait pas parler à Evan. Parce qu'il était coupable. Parce qu'il n'était qu'un assassin... Il ne devait pas s'approcher du Poufsouffle. Il ne devait s'approcher de personne. Il les mettait tous en danger !
    Mais alors qu'il voulait dire à son ami de s'éloigner, ce fut une tout autre phrase qui sortit de sa bouche.

    « Aide-moi, Evan, » avait soufflé le Gryffondor d'une voix suppliante.
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MessageSujet: Re: Too much that time cannot erase #.PV   Too much that time cannot erase #.PV EmptyLun 6 Juil - 0:18

Et moi donc, dans le genre mélo... xD

    Luke s’accrocha à lui tout comme il s’accrocha à Luke, tous deux incapables de prononcer un mot quand pourtant tant de choses étaient restées non dites entre eux. Il y avait tellement de choses à raconter, de discussions à avoir. Sans savoir par où commencer, Evan éprouvait le besoin de lui parler, de lui ouvrir son cœur. Plus qu’à quiconque, c’était à lui qu’il voulait se confier ; et il voulait également être celui qui l’écouterait. Être l’oreille attentive qui recueillerait les pensées, les états d’âme du Gryffondor, parce qu’il aurait certainement besoin de soutien après ce retour à Poudlard. Les choses ne seraient certainement pas faciles… Mais le fait de se trouver là, sur la tour d’Astronomie, avec Luke, le faisait se sentir presque entier. Chose qui ne lui était pas arrivée depuis bien longtemps. Trop longtemps.

    « Je... je suis là depuis une semaine. »

    Egoïstement, cet aveu lui fit mal. Une semaine qu’il était de retour, et pas une fois il ne l’avait croisé dans un couloir. Pas une fois on ne le lui avait dit. Il ne pouvait croire qu’Eileen ne fut pas au courant, elle avait bien dû avoir des cours communs avec lui. Et Alec. Alec, toujours au fait de ce qu’il se passait dans le Château, comment aurait-il pu ignorer une telle chose ? Une foule de questions se pressa dans l’esprit du Poufsouffle. Le lui avaient-il caché ? Luke leur avait-il demandé de garder le silence ? Une semaine… Une semaine de perdue, ne put-il s’empêcher de remarquer. Il comprenait que son ami eût besoin de solitude, de faire le point avant d’oser lui faire face. Mais là encore… n’était-ce pas lui, Evan, qui lui avait couru après ? Son ami aurait certainement continué à le fuir… Jusqu’à ce qu’il apprenne enfin son retour par quelqu’un d’autre. Oui, c’était douloureux de réaliser que Luke avait eu trop peur pour faire le premier pas, mais au fond, il comprenait. Sa situation n’était pas facile ; il ne savait juste plus comment s’y prendre pour lui faire comprendre qu’il le soutiendrait, toujours.

    « Tu restes ? »
    « Je ne sais pas. »

    Là aussi, il eut mal, mais différemment. Il eut peur, surtout. Il ne voulait pas le perdre à nouveau, le laisser partir. Lui permettre de s’enfuir, sans savoir s’il répondrait à ses lettres, cette fois-ci. Il avait besoin de lui… Il venait à peine de le retrouver ; la perspective de le voir repartir était insupportable. Evander ne bougea pas, incapable de lâcher prise, retenant sa respiration. Il ferma les yeux un instant, assimilant ces mots. Il ne savait pas. Pourquoi ? Cette semaine avait-elle été si terrible ? De quoi avait-il peur ? Du regard des autres ? Fut un temps où il s’en moquait éperdument… Mais les choses avaient bien changé, certes. La gorge nouée, il écouta silencieusement Luke tandis que celui-ci s’ouvrait enfin à lui. Parlait, sans retenue. Comme avant.

    Un sourire doux-amer se dessina sur les lèvres du brun à mesure que Luke se confiait. Lui aussi était passé par là. Lui aussi avait affronté la pitié des uns, la condescendance des autres. Lui aussi avait connu les remarques acerbes, la colère qu’on sentait monter sans pouvoir la laisser éclater, la révolte grondant dans tout son être. Et même s’il y avait eu Eileen, même s’il y avait eu Alec, ou Vofa, qui avaient tous allégé ce poids d’une manière considérable, il avait été seul, car personne n’était en mesure de comprendre vraiment, sauf Lupin peut-être. Et sauf lui, Luke.

    « Je ne le supporte plus et je ne vais pas tenir longtemps avant de craquer... »

    Evander s’agenouilla, une main posée sur l’épaule de son ami. Ça lui faisait tellement mal de le voir ainsi, mais en un sens, cela le soulageait. Il avait eu peur de le retrouver plus effacé qu’avant, incapable de s’ouvrir réellement, désirant garder toute sa souffrance pour lui. Voir qu’il parvenait à lui parler aussi sincèrement de la détresse qui l’habitait le rassurait, bien qu’il ne fût pas certain de pouvoir l’apaiser vraiment. Que pouvait-il faire pour Luke, à part être à ses côtés et l’épaule jour après jour ? Pas grand chose… Mais peut-être le Rouge et Or n’avait-il besoin que de cela, et de temps. Il hésita longuement avant de parler à son tour. Le besoin de parler était irrépressible, mais était-ce le moment de vider son cœur ? Il était partagé entre le désir de s’ouvrir aussi pleinement à son ami qu’il venait de le faire, et la nécessité d’attendre. Déverser par des mots le poids des mois passés n’aiderait pas forcément Luke à se calmer. De l’épaule de son ami, sa main glissa vers sa nuque. Sa paume paraissait fraiche contre la peau du loup.

    Avec précaution, il finit par murmurer :

    « Je sais. Je sais ce que ça fait Luke, parce que je l’ai vécu aussi. Les gens qui essaient de te faire parler alors que tu n’en as pas envie, les regards suintant de pitié, les murmures dès que tu as le dos tourné… Moi aussi j’y ai eu droit ; pas pour les mêmes raisons, mais j’ai déjà donné. Les cauchemars qui reviennent chaque nuit, les souvenirs que tu voudrais arracher de ton crâne, et la douleur de ne pas savoir quoi faire, parce que tu ignores ce que pense réellement la seule personne dont tu as besoin. » Sa voix n’avait plus ces intonations prudentes ; il se confiait à son tour, sentant son cœur s’alléger à chaque mot qu’il prononçait. « Tu m’as manqué, tu peux pas savoir à quel point. J’ai eu peur que tu ne reviennes jamais. Que tu penses que je te haïssais ou que je te tenais responsable. Ou pire, que j’avais peur de toi. » Il avait insisté sur le mot comme si c’eût été la chose la plus absurde au monde. Doucement, il renforça le contact de sa paume sur la nuque de son ami. « Je sais que c’est dur… Des fois tu auras envie de tout casser autour de toi parce que tu ne supporteras plus rien ; d’autres fois tu auras envie d’aller t’exiler à l’autre bout du monde, avec personne pour te rappeler ce que tu voudrais pouvoir oublier. Mais, quand j’y repense, je crois que c’est nécessaire. Pour parvenir à accepter, je veux dire. Et puis, tu seras pas seul. Je serai là, chaque fois que tu en auras besoin, et même quand ça ne sera pas le cas. Je serai là pour lancer des sorts à ceux qui l’auront mérité, aussi. » Piètre tentative d’humour.

    Doucement, il força son ami à relever la tête pour croiser son regard.

    « Ne repars pas, s’il te plaît. D’une part, parce que je pense que ça ne te rendrait pas service de retourner te cacher je ne sais où. Et d’autre part, parce que… » Légère hésitation. Puis un souffle. « Je le supporterais pas. Que tu sois… ah, autant dire les choses clairement. Que tu sois le loup qui a tué Sibyl n’y change rien ; tu restes Luke. Mon ami. Et je veux continuer à être là pour toi, aujourd’hui plus que jamais. Ce n’était pas ta faute. Tu entends ? Je ne t’en tiendrai jamais pour responsable. »

    Sa gorge se noua et il se tut. Pour la première fois depuis l’été dernier, le prénom de son frère venait être prononcé entre eux. C’était aussi la première fois qu’il évoquait aussi clairement ce qu’il s’était passé en août. Il le fallait ; ça ne devait pas être un tabou. Ils n’auraient peut-être jamais plus l’occasion ni le courage d’en parler plus tard, il fallait donc le faire. Il en avait besoin, et leur relation demeurerait assombrie de non-dits et de souvenirs pénibles s’ils évitaient d’aborder le sujet. Ce n’était pas un risque qu’il voulait courir.
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Harry Potter
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MessageSujet: Re: Too much that time cannot erase #.PV   Too much that time cannot erase #.PV EmptyVen 21 Aoû - 0:19

Spoiler:

    Entre prononcé le nom de Sibyl fut déjà une épreuve. Mais ce fut encore plus dur de supporter l'allusion à ce moment si douloureux de son existance. Il en était d'ailleurs consicent, c'était aussi douloureux pour lui que pour Evan. Mais il le fallait. C'était l'une des épreuves qu'il devait traverser pour redevenir comme avant. Comme avant ? Non. Ce ne serait plus jamais pareil. Parce qu'ils avaient changé. Au plus profond de leurs âmes, ils étaient différents. Les épreuves, les durs moments qu'ils avaient enduré les avaient changés au plus profond de leurs êtres. Et jamais plus leur relation ne serait pareille. Elle ne serait plus basée sur une amitié pure et innoncente.. Mais sur une amitié basée sur un crime, sur un secret. Une amitié bien plus profonde que la première. Bien plus ambigüe. Une amitié qui, au lieu d'être endomagée par les évènements arrivés au cours de l'été s'était, d'un certain coté, renforcée...

    « Je resterai, Evan. Pas pour eux. Pas pour tout ce qui m'entoure, pas pour mes études, pas pour mes amis d'avant. Pour toi. Parce que tu es le seul que j'arrive à supporter. Tu es le seul qui ne posera pas sur moi ce regard plein de doute, d'incompréhension et de pitié. Tu es le seul qui compte vraiment parmi les milliers de personnes qui vivent dans le château. Et plus que jamais, j'ai besoin de toi. »

    Quelqu'un aurait surpris leur conversation à cet instant n'aurait pas compris. Ils étaient les seuls à pouvoir comprendre. Même quelqu'un connaissant leur secret n'aurait pas compris les multiples émotions défilant sur le visage de Luke. Ce visage qu'il avait pourtant appris à rendre impassible, au fil des mois qu'il avait passé enfermé chez ses cousins. Les larmes coulaient abondamment sur ses joues. Des larmes de joie ? Il n'en avait aucune idée. Sûrement. Parce qu'il était heureux. Heureux de le revoir. Il s'accrochait à Evan comme une naufragé à une bouée de sauvetage et espéait plus que tout qu'ils ne soient plus séparés. Même si c'était sa faute à lui, Luke James Leonhart, s'il n'avait vu Evander pendant si longtemps.

    « Le pire, Evan, c'est que... Je trouve ça affreux qu'ils aient pitié de moi, qu'ils soient triste pour moi, parce qu'ils se doutent que si j'ai été absent pendant si longtemps, c'est que ces derniers mois n'ont pas dû être faciles... Mais ils n'ont aucunes raisons. Parce qu'ils ont pitié d'un monstre, Evan, d'un assassin... Je trouve ça tellement injuste qu'ils ne sachent pas. S'il savaient, il ne serait pas comme ça, avec moi... Je trouve ça tellement égoïste de ma part de leur cacher qui je suis vraiment... C'est comme si j'avais une double personalité, tu vois... »

    Je savais bien qu'il n'aimait pas que je me traîte de monstre, d'assassin.... Comme tous mes proches, d'ailleurs. Comme tout ceux qui ne m'avaient pas reniés pour ce que j'étais. Tous refusaient que je me traîte de monstre. Pourtant... Pourtant c'était ma véritable nature, non ? Pas de l'avis des gens qui m'aimait, en tout cas...

    « Je resterai, Evan. Mais ne me dit pas que ce n'était pas ma faute... Ce n'est pas vrai... Je me sens si coupable... Si honteux... Si honteux de mes actes... Si honteux de leur cacher, à eux qui pourtant me font confiance... A mes amis... A Eileen, par exemple. Et pourtant, je n'ai pas le droit de lui en parler. Enfin, rien ne m'en empêche. Mais trop de personnes sont déjà au courant, c'est ce que m'a dit mon père... Je ne sais pas quoi faire, Evan. je ne peux pas le crier sur tous les toits, mais c'est tellement injuste qu'ils ne le savent pas... C'est comme si... Je n'étais pas honnête avec eux. Voilà, c'est ça. J'ai l'impression de ne pas être honnête avec eux. »

    Il cherchait ses mots. Il ne savait pas comment expliquer tout ça. C'était si soudain. Il venait de comprendre quel était cet hétau qui ensserait son coeur à chaque fois qu"'il croisait l'un de ses "anciens" amis. Il venait de comprendre pourquoi il n'osait pas leurs parler... Il se sentait coupable. Encore une fois... décidemment, la culpabilité l'envahissait, en ce moment...
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